Quand les bars rouvriront, j’aimerais poser quelques questions devant une bière à Pierrick Bailly qui zone je crois dans les mêmes quartiers de ma ville : son avant-dernier roman, Les enfants des autres, me tend tellement de miroirs cependant que je verrai probablement double ou triple, je serai tendu, je boirai double et ça se troublera sans prévenir; je finirai par me laisser sans savoir qui je suis, entre Bob et Max, je finirai encore une fois par fuir. Cela n’est rien, d’ailleurs, cela fera une histoire, une petite histoire, une mince réfraction de ce beau roman dans le houblon et l’orge.
Les autres enfants des autres
